Juillet 1980
Juillet 1980
A jamais perdu pour moi.
Pouvoir encore te regarder.
Abandonnée,
je ne suis plus qu’un cœur au bois dormant.
Quand je parle de bonheur, j’ai les yeux tristes.
Souviens-toi ! Nous étions deux.
Seuls au monde au milieu de mille autres…
Notre coup de foudre saigne maintenant.
Sous le ciel, bleu comme l’air du jour,
J’ai heurté une étoile du plus pur éclat
Et dans ce choc,
mon âme s’est perdu dans l’Amour.
Pour la toute première fois,
je compris ce que c’était l’Amour.
Ce que c’était que d’aimer vraiment…
Où t’en vas-tu toi qui mon âme voles ?
Où t’en vas-tu lorsque tu disparais ?
Quand à mon corps soudain tu te soustrais ?
Quand au matin, dans le ciel tu volais,
Pour ne plus jamais revenir sur Terre ?
Ton avion t’a trahie.
Ton corps a reçu les honneurs, et maintenant,
Tu reposes.
Chaque nuit je regarde le ciel, et cette étoile-là…
Celle qui brille plus que les autres, c’est toi…
Je t’en prie, dis-moi que c’est toi.
Un signe.
Donne-moi un signe.
Pour que tout ce qui tremble et palpite
Pour que tout ce qui lutte et se bat
N’est jamais perdu pour moi.
Et pour que 25, 30, 50 ans plus tard
Je te verrai toujours encore briller dans la nuit.
Mais pas seule.
Pas seule.